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Roulage au Mugello en octobre 2008

Lolo et Foufoune présente
Les Tontons au Mugello

Avec La Salamandre au commentaire des photos...

Tout a commencé le 15 septembre, à 7h30 pour être précis. Je me suis mis une pauvre pelle ridicule en descendant de mon camion, en clair, j'ai perdu l'arrière. Une entorse à la cheville et un pied cassé, le moral en berne, j'appelle Lolo:" Ca fait chier, je ne vais pas pouvoir rouler au Mugello cette année."
J'ai décidé d'un commun accord avec moi même d'accompagner Lolo pour lui éviter la torture numéro C35 car je suis très gentil (si !!!).

Rendez-vous est pris pour charger Jeanine et Plâtrator (ma gueule) le mercredi 8... Hervé, tu veux venir manger à la maison ce soir...

Départ le jeudi matin pour un premier relais routier vers Le Touvet où nous attendent les ravitailleurs (on vous donnera l'adresse c'est super sympa si vous passez là bas). Arrivés pour l'apéro du soir espoir après un repos bruyant à cause des ronflements de qui vous savez (en tout cas pas moi) nous partons à la fraîche pour un rdv à 16h00 avec les Duriez sur le circuit. Même si les autoroutes italiennes sont à chier nous arrivons à l'heure (mettre la misère). Arrivés devant les grilles, nous devons attendre l'ouverture tels des gosses devant un magasin de jouets, 18h30 installation du campement, la cantinière (Aline, pas Lolo) se met au boulot, un très grand merci à elle.

A table, une équipe de champion du monde digne des tontons commence à se chicaner alors même qu'ils n'ont pas fait un mètre sur la piste.

Après une bonne nuit passé dans un vrai lit, dans un vrai camion, avec un vrai chauffage et des vrais ronflements (toujours pas moi) le premier relais est minable, comme tout les premiers relais.

A leur retour de cette première session j'ai grave les boules, le cul scotché dans mon fauteuil roulant loué pour l'occasion, en les entendant raconter leurs trajectoires et leurs freinages ... Mais ça me fais bien plaisir d'être avec eux, bah oui, il faut bien un témoin impartial sur leurs exploits imaginaires.
Lolo rate deux sessions pour une opération à cœur ouvert, Jeanine ratatouille, Lolo déprime.
En fin de journée après ces quelques soucis de tracas, Jeanine repart de plus belle (ce soir pour aller danser), elle a fini de se prendre pour une italienne.

Petit débriefing, en fait ils sont tous plus forts les uns que les autres et ont tous, une voir mêmes plusieurs bonnes excuses pour se traîner la bite. Moi je m'en tape, je ne fais pas partie du lot. Le rythme en catégorie racing est un peu soutenu, Jeanine se fait enrhumer dans les lignes droites mais reprend du poil de la bête (non pas Lolo) dans le sinueux. 222 km/h à coté des 280 et bien ça décoiffe, même les Aprilia vont plus vites ... Ça fais chier !!

Après une seconde nuit toujours dans un vrai lit, dans un vrai camion avec un vrai chauffage mais avec des cauchemars en plus, nous prenons notre petit déjeuner servi comme dans un hôtel 5 étoiles sous une tente chauffée, cadre idyllique pour la chicane du matin (motards dans les sapins). Une première session ce dimanche, Jeanine a retrouvé sa fougue légendaire, elle se bouffe de la pasta à pizza dans tous les virolos. Eh les italiens, vous êtes des italiennes !! 748,848,916,996,998,999,1098,r,s,p,bi-posto sont reparties la soupape en berne et la bielle ramollie. Seule les desmocedicci sont insuivables. A ce prix là se serait honteux.

Suite à une tentative savante de mesure de vitesse de pointe de Janine, en clair un 750 srad collé aux miches, klaxon à fond, les poireaux sont rétrogradés en confirmé. Bah oui, il ne faut pas jouer du klaxon sur un circuit comme celui là surtout quand on a un physique d’athlète comme Lolo, ça marque un peu les commissaires de pistes.

L’après midi, Plâtraberg, oui c’est un mélange de Plâtrator et de Spielberg, donc moi-même, installe un système vidéo des plus modernes et miniaturisés qu’il soit, sur les motos.
Si vous étiez venus, vous auriez pu voir les vidéos… (vous allez pouvoir les voir ici...)

Entre deux relais, après visualisation des vidéos, la mauvaise foi des poireaux se confirme. Ils se traînent grave la bite, même en fauteuil j’arriverai à les suivre.

Nous demandons au plus rapide des moins lents de prendre la caméra à l’arrière de son SRAD et de se limiter à 10 000 tours avec son casque SHARK à œillères.

Apres deux tours de chauffe façon n’importe quoi, le SRAD s’éloigne irrémédiablement. Les deux pansements qui tentent de suivre se marrent comme des cons à rouler largement au dessus de leurs capacités. T’attaquais toi ? Non, de toutes les façons tu freines trop tôt Lolo.
En clair, ils n’ont pas réussi à suivre le rythme « mariage » de Franck sur son vieux SRAD avec les jantes salles. Franck n’aurait pas du garder la minerve qui lui a empêché de se retourner pour vérifier que ses deux acolytes n’étaient plus derrière.

Encore une très belle vidéo que vous ne verrez jamais. Peut être que nous la projèterons l’année prochaine sur le circuit du Mugello pour ceux qui auront les corones de venir tourner. (Pas en fauteuil roulant)

Dimanche soir, c’est le dernier dîner du week-end. Aline nous propose un repas pantagruélique festif.
C’est l’orgie, le lendemain va être difficile. Un repas qui tombe bien … sur les hanches.
Lundi matin, le roi, sa femme et le petit prince s’en vont gaiement manger des pizzas à tour de bras.
Donc, trois sessions sans encombres, les chronos tombent et nous les gardons secrets. Jeanine prend quand même 228 km/h en bout de ligne droite.

Le repas du midi sera notre dernier repas sur le circuit (ça rime). En route pour une dernière session pour un test ultime d’atteindre le mur du son. En effet, le pot de Jeanine se vide inexorablement de sa substance, d’où le joli son émanant de ses entrailles. Dommage pour ceux qui ramassent la fibre de céramique dans la gueule.

Apres cela, nous commençons le démontage de notre installation 4 étoiles NN.

Les Duriez partent à 17h pour le sud de la France car Willy bosse le lendemain … quel cinglé.
Nous envisageons comme chaque année, de dormir sur place et de partir le lendemain matin. Cette dernière nuit dans les paddocks, avec les odeurs d’huile et de pneus brûlés serait nécessaire à notre bien-être.

ENCORE RATE !!! Les Spaghettis, n’ont pas aimé qu’on leur tourne autour tout le week-end avec la salade verte… ils nous virent avec pertes et fracas à 19h00.

C’est super chaud de charger le Master avec la jambe de bois, le fauteuil et les béquilles. Heureusement, il reste encore une énergie diabolique à notre Lolo. Quel Homme !!! Comme quoi, il n’attaquait pas. Lui.

Nous partons donc en direction du tunnel de Fréjus, point de passage obligé à notre périple transalpin. Les Bony’s qui nous attendent en théorie pour le mardi soir, vont être obligé de nous accueillir une nouvelle fois au petit-déjeuner.

Lolo se traîne grave la bite sur l’autoroute car il n’est pas habitué à des vitesses pareilles. Merci le régulateur qui permet de dormir les pieds sur le tableau de bord, tout en se grattant les couilles et en conduisant.

Du coup, je prend mon plus beau stylet pour taper se texte sur un écran ZERO pouces sur les autoroutes merdiques italiennes. Ca, c’est du sport !

N’ayant pas eu la chance de nous faire rouler sous la neige, les autorités locales ont préféré nous fermer l’accès au tunnel de Fréjus pour nous faire passer par le col du Mont Cenis (2003 mètre).
C’est une spéciale super démente, grandiose, magnifique mais pas en master surchargé de nuit avec un plâtre, une grosse fatigue et un texte à frapper au stylet. Du coup, je fais une pause et on se marre copieusement.

C’est la débandade 2008, il manquerait plus qu’on crève un pneu !
Apres ce passage en altitude, nous retrouvons les autoroutes françaises ou une petite heure de sommeil est nécessaire à Lolo pour qu’il ne se serve pas du rail de sécurité comme guide.
Nous trouvons un point de chute, sortons la couette et l’oreiller pour que je puisse servir de matelas humain au géant vert qui s’effondre comme une grosse loque.

A 6h30 nous arrivons tant bien que mal au Touvet, la boulangerie est ouverte, les Bony’s dorment encore et nos estomacs travaillent déjà.

Apres un petit déjeuner familiale, Lolo s’effondre une nouvelle fois sur le lit façon étoile de mer ce qui m’empêche d’envisager la possibilité de m’allonger aussi.

Du coup, je termine calmement ce superbe compte-rendu.
Pour la suite des événements, il suffira de m’inviter prochainement à dîner.

Bisous à toutes et tous, foufoune.

Si vous voulez voir les films, il faut cliquez là...
Il y a des petits matins...
... sur le bord des circuits...
... où on se demande ce que l'on fait là !!!
Mais les potes sont là et...
... pas question de se défiler...
... et de passer pour un pleutre...
Et là, je lui est fait l'intérieur...
Le mec pleurait sa mère !!!!
Ça c'est de la photo !!! Mais je crois que l'on peut affirmer sans se tromper... Qu'il fait nuit !
Même en Italie, il y a des monstres qui hantent les nuits en montagne...
Même les motos sont à l'abris, presqu'au chaud...
Une organisation au top !
Comme c'est beau et classieux !
La reine de l'intendance sans qui les sorties sur piste ne seraient plus aussi sympes !
Le tonton moyen a l'air grincheux avant d'avoir mangé !
Bon, bah, il n'y a plus qu'à...
Malgré la brume...
On va y aller !
Séance de changement de pneu, un truc d'homme, de vrai mec...
Ils sont fiers nos chevallier à deux balles !!!
Foufoune, tu pourrais prendre de l'angle...
Moi, je veux la grise !
C'est fini, il faut rentrer...
... et après deux jours sur le Mugello...
... la fatigue...
... n'aide pas au pilotage d'un véhicule de course !
Eparpillés aux quatre coins de la piste façon puzzle