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La balade de janvier 2008

Mimi et Lolo présentent
Intermède culturel...
Châteaudun, son histoire, son château

La ville de CHATEAUDUN, à la fois l’un des « Plus Beaux Détours de France », tranquille et raffinée, et principal centre urbain du sud de l’Eure et Loir, vous offre un savant mélange de dynamisme culturel et économique dans un environnement où l’esprit citadin flirte avec la campagne.

Edifiée sur un éperon rocheux, Châteaudun a occupé au fil des siècles une position stratégique.
Au carrefour d’importants axes routiers protégeant la frontière orientale du pays Carnutes dont Chartres était la capitale, elle est l’objet de convoitises dès le VIème siècle.

Nommée alors « Dunum Castrum », elle assure un rôle défensif qui se renforcera aux XIIe et XIIIe siècles avec la construction d’un donjon circulaire, impressionnante tour en pierre remplaçant un ouvrage plus ancien, et l’extension des remparts.

Du XIVe au XVIIIe siècle, Châteaudun se développe. Son économie repose principalement sur l’agriculture, l’élevage d’ovins, le travail et la vente du cuir, des draps.

La famille d’Orléans devient propriétaire des comtés de Blois et du Dunois de 1391 à 1710.
Parmi, ces derniers, Jean, bâtard d’Orléans est chargé d’administrer le duché que lui a confié son demi-frère, Charles le Poète fait prisonnier lors de la bataille d’Azincourt.

Fidèle compagnon d’armes s’illustrant aux côtés de Jeanne d’Arc, il mène une brillante carrière militaire.
En récompense de son dévouement, il hérite des comtés et de la vicomté du Dunois et se voit légitimer par la famille. Il devient alors Jean de Dunois.

La ville connaîtra un incendie accidentel en 1723. Une grande partie sera à reconstruire. Jules Michel Hardouin, architecte du roi Louis XV, est choisi pour tracer les plans d’un centre- ville néo-classique.
Au moment de la Révolution, de nombreux édifices religieux sont mutilés, vendus ou détruits.
Le 18 octobre 1870, près de 1200 francs-tireurs et gardes nationaux affrontent une division prussienne de 12000 hommes.

Au terme d’une bataille acharnée de près d’une journée, la ville est sommée de payer une contribution de guerre. Elle subit à nouveau de nombreux dommages. Ce fait d’armes lui vaut d’entrer dans l’histoire. Elle reçoit en 1877 la Croix de la Légion d’honneur.

Au cours de la Seconde Guerre Mondiale, elle est soumise à plusieurs bombardements dont le camp d’aviation et le quartier de la Madeleine sévèrement touchés. Ce n’est que le 17 août 1944 qu’elle retrouve sa liberté.

Ce n’est pas par hasard que vous retrouverez sur ses armoiries la devise suivante EXTINCTA REVIVISCO « Eteinte je renais ».

Eparpillés aux quatre coins de la piste façon puzzle