Mimi et Lolo
présentent Intermède culturel...
Châteaudun, son histoire, son château
La ville de CHATEAUDUN, à la fois lun des « Plus
Beaux Détours de France », tranquille et raffinée, et principal centre urbain du sud de lEure et Loir, vous offre
un savant mélange de dynamisme culturel et économique dans un environnement où lesprit citadin flirte avec la
campagne.
Edifiée sur un éperon rocheux, Châteaudun a occupé au fil des siècles une position stratégique.
Au carrefour dimportants axes routiers protégeant la frontière orientale du pays Carnutes dont Chartres était
la capitale, elle est lobjet de convoitises dès le VIème siècle.
Nommée alors « Dunum Castrum »,
elle assure un rôle défensif qui se renforcera aux XIIe et XIIIe siècles
avec la construction dun donjon circulaire, impressionnante tour en pierre remplaçant un ouvrage plus ancien, et lextension
des remparts.
Du XIVe au XVIIIe siècle, Châteaudun se développe. Son économie repose principalement sur lagriculture,
lélevage
dovins, le travail et la vente du cuir, des draps.
La famille dOrléans devient propriétaire des comtés
de Blois et du Dunois de 1391 à 1710.
Parmi, ces derniers, Jean, bâtard dOrléans est chargé dadministrer le duché que lui a confié son
demi-frère, Charles le Poète fait prisonnier lors de la bataille dAzincourt.
Fidèle compagnon darmes sillustrant
aux côtés de Jeanne dArc, il mène une brillante carrière
militaire.
En récompense de son dévouement, il hérite des comtés et de la vicomté du Dunois et se voit légitimer
par la famille. Il devient alors Jean de Dunois.
La ville connaîtra un incendie accidentel en 1723. Une grande partie sera à reconstruire.
Jules Michel Hardouin, architecte du roi Louis XV, est choisi pour tracer les plans dun centre- ville néo-classique.
Au moment de la Révolution, de nombreux édifices religieux sont mutilés, vendus ou détruits.
Le 18 octobre 1870, près de 1200 francs-tireurs et gardes nationaux affrontent une division prussienne de 12000 hommes.
Au terme
dune bataille acharnée de près dune journée, la ville est sommée de payer une contribution
de guerre. Elle subit à nouveau de nombreux dommages. Ce fait darmes lui vaut dentrer dans lhistoire. Elle reçoit
en 1877 la Croix de la Légion dhonneur.
Au cours de la Seconde Guerre Mondiale, elle est soumise à plusieurs bombardements
dont le camp daviation et le quartier de la
Madeleine sévèrement touchés. Ce nest que le 17 août 1944 quelle retrouve sa liberté.
Ce nest
pas par hasard que vous retrouverez sur ses armoiries la devise suivante EXTINCTA REVIVISCO « Eteinte je renais ».
Eparpillés aux quatre coins de la piste façon puzzle