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La balade de janvier 2008


Mimi et Lolo présentent
En janvier, pas de bras, pas de photo...

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Nous nous sommes retrouvés à 4 autour du café de Jean-Marc et des croissants de Christian au lieu de rendez-vous habituel de Saint-Michel.
Le temps était nuageux mais, il ne semblait pas altérer la motivation des présents.
Lolo comme convenu était notre GO et il prévint donc à l’aide d’un portable (il faut le souligner) le restaurant de l’étape du midi que les Tontons sont des Poules Mouillées et que nous ne serions que 4 au lieu des 10 donnés comme estimation… (ça c’est fait ! )

Comme il était inutile de rester plus longtemps, nous décidions de partir passé 10h20.
Direction la N104 jusqu’à la première sortie Brétigny ZI, pour nous plonger dans les départementales vers Arpajon, Breuillet, Villeconin, Boissy le sec, Plessis Saint-Benoit, Mérobert, Aubray, Oysonville, etc. jusqu’à notre destination de repas : Chateaudun au restaurant « à la petite vitesse ».
Au préalable, nous avons échangé avec Lolo, nos motos (voir les comptes-rendus ci-dessous).

Le repas était d’un très bon rapport qualité prix et nous n’avons pas regretté notre argent.
Le seul problème, c’est que Lolo n’a pas digéré sa glace au café (Le goûteur professionnel JM à identifier plutôt une glace au praliné caramel).
Lolo eut droit du coup à une crème brûlée.

À 13h30, nous étions de nouveau sur la route pour la spéciale de Courtalain (77 virages) puis le retour par les départementales et à l’arrivée chocolat chaud à la maison Lolo-Lily avant la tombée de la nuit.
Finalement quand on est si peu, on roule à un rythme plus soutenu et moins de haltes, donc plus fatigués mais contents de notre journée.

Merci aux participants et à Lolo pour cette première balade de l’année.

Michel

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Essai de la ZZZZZZZR 1400 par Michel.

Lolo, on ne sait qu’elle mouche le piqua, me proposa l’échange de nos motos. Je me dis qu’il voulait se débarrasser déjà de sa monture, ou qu’il voulait soulager son dos grâce à ma moto.

Bref me voilà sur son truc. La position est complètement différente de la mienne : là, j’avais l’impression d’être un jockey : le cul en l’air, les jambes repliées et en appui sur les poignées.

La selle est bien plus basse que sur la mienne ce qui est rassurant quand même vu la largeur de l’ensemble.

J’ai adoré l’indicateur de vitesse enclenchée, tip-top, par contre, décidément, je n’apprécie pas les moteurs 4 cylindres, on a une impression de mollesse (j’ai bien dis une impression, car il y a quand même les chiffres pour affirmer l’inverse) puis passé les 6 500 tr/min, arrive d’un seul coup la cavalerie et là, c’est trop ! Donc pas trop de sensations moteur, puis trop !

La boîte se fait oublier mais l’embrayage est long.

La tenue de route est imperturbable, mais la moto ne doit pas aimer les changements de trajectoire au dernier moment.

Je n’ai pas enclenché l’ABS, je l’essaierai sur les grêlons une autre fois…

Bonne moto pour M. Lolo, mais je reste avec mes trois pattes.

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Essai de la TIGER 1050 par Lolo.

Donc, un petit moment de folie m’a amené à prêter mon ZZR à Mimi. Après un demi-tour laborieux sur le parking, Michel ayant l’air de s’habituer à l’outil, je me suis enfin détendu sur le TIGER.

Ceci m’a permis de tester un peu la chose sur laquelle j’étais assis.
Tout d’abord, la position de conduite est anglaise. Le buste bien droit et les couilles écrasées sur la selle creuse, j’ai retrouvé une sensation déjà vue sur le Speed 1050.
Sachant que nous roulons souvent sur des routes a peine bitumées, je m’attendais à un confort impeccable. En effet, les suspensions sont super souples mais, la position raide transmet toutes les bosses dans la colonne vertébrale ce qui n’arrange pas vraiment mon hernie discale

Là où ça commence à être vraiment rigolo c’est lors des changements de rythme. À l’accélération, la machine se cabre comme un cheval (je ne suis jamais monté sur un cheval… pov bête) et au freinage, ça plonge comme un bon vieux 600XT des années 80.

Parlons du freinage … La puissance de freinage est réelle mais, il faut vraiment tirer sur la poignée car il n’y a pas le moindre mordant.
Du coup, l’ensemble est fort amusant et facile de prise en main.

L’usure des pneus m’a permis aussi d’apprécier un côté alternatif, aléatoire et compulsif du châssis dans les petits virages de campagne.
Une excellente moto pour s’amuser sans perdre son permis car les sensations sont présentes dans toutes les phases et même à basse vitesse.

Pour reprendre la comparaison avec le Speed, je dirais que le Tiger est beaucoup plus amusant car sa tenue de route relative permet d’apprécier le coffre et la rage de ce moteur sans aller chercher des vitesses prohibées.

J’imagine avec joie le comportement de cet engin sur circuit lors des changements d’angle brutaux ou lors du passage de grandes courbes rapides… Un bonheur.

Eparpillés aux quatre coins de la piste façon puzzle