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The Scottish Adventure
Lundi 2 juin, le départ

Par La Salamandre

Voilà, à peine le rallye des Tontons à Nontron 2014 terminé et après avoir eu le bonheur parfois dissimulé de faire partie des organisateurs de ce fameux événement Tontons pour 2015, me voilà parti pour l’écosse, terre souvent hostile pour les motards… Enfin, ce n’est pas vraiment la terre qui est hostile, les routes sont viroleuses à souhait, les paysages sont hasta, donc c’est plutôt le ciel qui est hostile… Faut être étanche pour aller en écosse !

Donc reprenons, suite à la dernière soirée du rallye forte en émotion, en rire et en alcool, je fais une petite nuit, je charge la brèle et file à l’anglaise laissant les Tontons dans un demi coma même si j’en croise quand même quelques-uns…

Vu que je suis rentré que par les petites routes, je ne suis arrivé chez moi qu’en début d’après-midi. J’ai 24 heures pour faire des lessives, préparer les bagages et me reposer un peu aussi car les rallyes Tontons ne ressemblent que très peu à une cure de sommeil…




Ça y est, la brèle est chargée (comme une mule, elle me le fera savoir plus tard…) en route pour une partie du voyage pas très passionnante, l’autobeurk jusqu’à Rotterdam. Pourquoi Rotterdam ? Pour deux raisons, la première est que je pars visiter l’Ecosse et pas l’Angleterre et que prendre le Ferry à Rotterdam permet d’arriver à Hull (200 km) en dessous de Newcastle, ce qui n’est pas encore l’Ecosse mais qui s’en rapproche fortement. En plus en se déplaçant en dormant, on économise une nuit d’hôtel en gagnant du temps… Pour être franc, je me suis aussi fait un peu avoir car il existait une liaison entre Rotterdam et Newcastle, mais ce n'est plus le cas, du coup, il y a une liaison entre Zeebruges et Hull qui m'aurait éviter quelques kilomètres d'autoroute (180 km)...

Que dire de ces 450 km d’autoroute sous le soleil, à part un début de plat sur le pneu, pas grand-chose… Si un truc, l’impression d’être plus zen en Belgique et aux Pays-Bas qu’en France et surtout une quantité astronomique de poids-lourds !

Si un jour, quelqu’un vous donne rendez-vous au port de Rotterdam, demandez-lui des précisions ! Il faut compter entre une demi-heure et trois quarts d’heures pour le traverser et atteindre le terminal des ferries ! Un jour, j’entendais à la radio que Le Havre voulait rivaliser avec Rotterdam, il y a un peu de boulot, il faudrait commencer maintenant…

Ayant réservé par internet, je n’ai pas de billet et je me pointe avec une vague sortie papier qui contient deux références et demie et pas de problème, j’embarque… C’est beau le progrès ! Quelques contrôles de douane, y sont chiants ces grands bretons de ne pas faire comme tout le monde en Europe. En venant, j’ai vaguement vu que je passais de France en Belgique mais je n’ai pas vu quand je suis passé de Belgique aux Pays-Bas et là les rosbeefs contrôlent mes papiers, obligé de retirer le casque et pourquoi pas un doigt dans le c… pendant qu’on y est !

La brèle est à bord au milieu de tout et n’importe quoi comme brèle… C’est varié ! Je prends mes affaires pour la nuit et je vais pour rejoindre ma carrée (c’est comme ça qu’on dit sur un rafiot) mais un des gars me dit un truc et j’ai comme un blanc… Le séjour va être compliqué si je ne comprends rien de ce qu’ils me disent… Je comprends qu’il faut que j’attache ma moto, et toi tu es payé à rient foutre ?

Direction la piaule, je suis étonné car c’est petit mais pour une nuit, il n’y a rien à dire, chiotte et douche dans la cabine. Bon d’accord, pour arriver à carrer mon gros cul sur ce petit chiotte entre le mur et le lavabo, il faut faire quelques contorsions… Mais bon il y a tout.

Direction le sun deck pour prendre l’air du large… Comment ça on est encore à quai ? Et alors ça n’empêche pas de prendre une petite bière au soleil et d’admirer le port de Rotterdam… Je passe les boutiques en duty free, le casino et les bars spécialisés « café » qui ne savent pas ce qu’est un café mais ça je ne le découvrirais que le lendemain matin…

Je rencontre des anglais qui sont adeptes des anciennes Kawasaki Z1 et je tape une petite discussion avec eux et on se marre bien, ouf, mon anglais est toujours aussi mauvais mais j’arrive à me faire comprendre… ou alors, ils se foutent de ma gueule !

Eparpillés aux quatre coins de la piste façon puzzle