J’ai testé pour vous le « Fully Scottish Breakfast », saucisse, bacon, œuf, champignons et tomate frits, haricots blancs à la tomate et un truc que n’ai pas réussi à définir, le tout accompagné de toast… Devant assiette à moitié pleine, la charmante serveuse me demande si j’ai fini et je lui réponds : « Sorry, I’m not a scottish man, I’m only a little player… ».

Les choses sont claires, il faut mettre la tenue de pluie dès le réveil… Et en dehors d’une heure où il n’a pas plu, j’en ai pris des seaux d’eau sur le museau !

Direction Edimbourg, entre la pluie et les embouteillages, j’ai très peu visité, sous la pluie, j’ai trouvé ça lugubre et déprimant. Il faut dire que si je fais ce voyage seul, c’est que je n’ai pas vraiment envie de voir du monde et tous les prétextes sont bons pour fuir les concentrations humaines. Je visite un peu entre Edimbourg et Dundy mais là encore trop de civilisation et rapidement je rejoins les Grampian Mountains. Là j’ai la chance de faire les trois quarts de la route sur le sec. Et quelle route, on se croirait dans les Alpes en moins haut, ici on plafonne vers 1 000 mètres mais on retrouve les mêmes paysages d’alpages où les moutons pètent et paissent en paix. Il y a même une station de ski avec ses magasins de location de matériel… Il y a encore de la neige dans certaines combes toujours à l’ombre.

Peu de photos car quand il fait beau je roule et quand il pleut, je ne sors pas l’appareil…

Tiens au fait, l’essence ici est de 1,35 à 1,50 comme en France, sauf qu’ici on est en Livre sterling… Ouch, heureusement que je ne suis plus avec ma vieille pompeuse de super !

Arrivé à l’hôtel trempé, j’essaie de rassembler ce qu’il me reste de fierté et demande ma chambre. En fait, pour faire des économies, j’ai réservé des chambres simples mais au bout de deux nuits sur des lits de 70 cm, je choisis de prendre une chambre double avec un vrai lit… Coup de bol, il y a même un sèche serviette électrique que je transforme à peu de frais en sèche blouson…

Que je vous raconte l’hôtel… On se croirait dans un livre anglais où un meurtre va être commis… Un petit château suranné reconverti en hôtel où de vieilles dames savourent leur thé avec une hauteur sous plafond d’au moins 5 mètres, des boiseries, des tentures, le tout dans un kitch que seuls les anglais savent faire.