Pour partir en Ecosse, il ne faut pas être con : bah, il faut être con pour ne pas emporter sa doublure de blouson quand on va en Ecosse… Et je l’ai fait !
Faut pas être con… (bis)
Je savais déjà que le port du casque limitait l’oxygénation du cerveau et que l’utilisation d’un GPS rend neuneu… à ce point là, je ne l’imaginais pas… J’ai compris l’avant dernier jour, pourquoi mon GPS et les panneaux de signalisation n’étaient pas d’accord sur les distances à parcourir… Je vous laisse deviner !
Des routes à l’économie
Il y a u truc étonnant en Ecosse, c’est la façon dont ils construisent les routes… On a l’impression qu’ils ont posé le bitume sur le relief, sans remblayer ni décaisser. Du coup, il y a un côté montagnes russes assez prononcé. Il faut dire que vu les lois anglaises sur l’héritage (droit d’ainesse), les domaines n’ont pas été morcelés et donc il n’y a pas eu comme en France, de remembrement et les routes d’aujourd’hui doivent être les chemins d’antant…
Autre petit détail, le bitume est dans l’ensemble d’assez mauvaise qualité mais le marquage au sol sont nombreux et en bon état.
Dur de lutter contre les habitudes…
La conduite à gauche : dès que je regarde le paysage, tranquillement, je retourne sur la voie de droite. Deux ou trois je me suis fait surprendre parce que je ne regarde pas du bon côté pour entrer sur les ronds-points. Et pourtant, les ronds-points pas si mal car bien organiser à l’entrée avec des marquages au sol qui indiquent où se placer en fonction de la route que tu vas emprunter en sortant de ce dernier…
La lumière te gène ?...
Alors, il ne faut pas partir en juin en Ecosse… À 23 heures il fait encore presque jour et qu’à 4 heures du mat, il fait déjà jour ! C’est à cet instant que tu te rends compte que tu es très au nord… 1 200 km à vol d’oiseau de Paris et 10° de latitude en moins…
Bilan
3 400 km, plus de 200 litres d’essence et près de 50 heures passées sur la brèle… Je ne ferai pas de bilan financier afin de ne pas affoler mon banquier s’il lit cette page ! J’oubliais, quelques gigaoctets de souvenirs dans la tête…
Eparpillés aux quatre coins de la piste façon puzzle