Certes les premiers kilomètres se feront dans le brouillard mais cela ne dure pas, rapidement, le temps se lève, la température monte et le sourire revient. Je n’ai pas encore besoin de sortir les lunettes de soleil et je supporte bien le pull, mais putain que ça fait du bien !
J’avais beaucoup aimé les Scotisch Borders mais là je suis sur le cul, c’est beau et après chaque virage, un nouveau paysage complètement inédit et il faudrait s’arrêter pour prendre une photo. Tu ne t’attends jamais à ce que tu vas voir. J’avoue eu un gros coup de chance qu’il fasse beau ce jour-là particulièrement car s’eut été dommage de ne pas en profiter totalement. J’ai crié sous mon casque !
J’ai aussi découvert 70 km de route à voie unique avec des espaces pour se croiser tous les 300 ou 400 mètres, c’est étonnant. C’est un coup à prendre pour bien calculer sont coup. En plus tout le monde se remercie de s’être laissé passer c’est trop mignon.
En plus, c’est assez étrange, tu te tapes de la montagne avec de petit lac un peu partout, des petites rivières qui courent sur des cailloux et qui doivent être peuplées d’une grande quantité de truites vu le nombre de pêcheurs à la mouche… Et tout d’un coup au détour d’un virage, tu aperçois une crique, la plage et la mer toute bleue. C’est beau mon gars ! Tellement beau que tu es content d’avoir un casque intégral pour que personne ne puisse voir ton menton tombé et ta bouche grande ouverte d’étonnement…
Comble du plaisir, j’ai réservé un hôtel en bord de mer, certes dans une anse très profonde, mais ce soir je dors au bord de la mer et il fait si chaud que je suis en tee-shirt dehors, c’est dingue, en plein mois de juin…
Eparpillés aux quatre coins de la piste façon puzzle